Etape 60 - Sur la route du retour - En traversant les forêts tropicales
Mardi 13 novembre 2018. Entre Cajamarca et Ibaque, le paysage de montagne est sublime de beauté. Les prairies d'altitude où paissent des troupeaux entiers succèdent à des forêts tropicales.

Tantôt nous montons, tantôt nous redescendons dans la vallée. Les flancs pelés des montagnes forment des dos bosselés d'une extrême beauté.

L'altitude forme comme un mur infranchissable pour de nombreuses espèces tropicales qui vivent pourtant sous les bonnes latitudes. Du coup, des arbres disparaissent laissant la place aux vastes prairies d'altitude.

Le mélange de tous ces éléments, des montagnes et des collines, des prairies et des forêts, du ciel tourmenté et de la terre, forme un paysage aux mille nuances de vert et de gris.

Un peu plus loin, ce sont les hauts palmiers de cire qui font leur réapparition dans le paysage. Leurs longues silhouettes coiffées de feuilles de palmiers se détachent dans le gris du ciel.

Nous traversons une ville dont j'ignore le nom. La police patrouille et laisse deviner qu'il n'y a souvent d'autre issue dans cette région abandonnée, loin de tout, que le trafic et la débrouille.

Puis nous reprenons notre route. La chaussée monte à des altitudes vertigineuses. Les lacets se succèdent.

Dans le virage de l'un d'eux, on peut voir la vallée percer les flancs de la montagne, comme si celle-ci, fendue d'un coup d'épée, s'ouvrait brutalement sous nos eux.




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